Etre activement impliquée dans votre processus de guérison vous permettra de mieux tolérer les traitements, les soins douloureux qu'en étant résignée. Cela ne signifie pas qu'il n'y aura pas de moments difficiles mais vous saurez mieux les maîtriser.

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Je vous conseille d'ailleurs d'extérioriser au maximum vos ressentis et émotions.

J'en ai fait la constatation avec ma Maman qui avait tendance à protéger son entourage et à ne rien laisser paraître de ses angoisses, souffrances et interrogations.

Jusqu'au jour où j'ai pris conscience de ce qu'elle devait endurer lors d'une de ses poussées de SEP et qu'elle culpabilisait de "ne pas être une superwoman". Je l'ai encouragée à s'exprimer, à faire soirtir toute la rancoeur par rapport à cette maladie, de pleurer, crier son ras-le-bol.

En lui disant cela, elle a osé se confier pour la première fois et extérioriser ce qu'elle ressentait. Elle s'est ensuite sentie soulagée d'un poids et remotivée pour continuer le combat.

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Je me suis rendue compte que mes paroles peuvent aider à faire prendre conscience que tous les patients passent par les mêmes phases de découragement.

Ne pas être du milieu médical mais avoir vécu de très près la maladie de ma Maman facilite ma relation avec vous.

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Mon accompagnement permet la création d'une relation inédite entre vous et moi. Une confiance et une complicité s'installe au fur et à mesure.

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Vous ne vous sentirez pas jugé(e)s. En revanche vous serez écouté(e)s et valorisé(e)s, ce qui est essentiel pour conserver ou retrouver sa dignité et son identité.

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Certaines de mes patientes se sont senties libres de retirer leur prothèse capillaire ou leur foulard afin de me montrer l'état de leur cuir chevelu ou de leur repousse.

​Ce geste traduit toute la confiance. Elles laissent de côté leur pudeur parce qu'elles savent que je serai ni choquée, ni horrifiée et je ne leur dévoilerai aucun signe de pitié ou de dégoût.